Tu attends la vague (Part I)
Ce corps intelligent, à la stature antique,Transmet, sous le soleil, ses forces mécaniquesA des remous lointains, étrillés par le vent,Qui s’en reviennent, en fuite, se fondre à son élan.
L’immensité aqueuse, d’un bleu de méthylène,Dont la formule magique teinte jusqu’à ses veines,Vient déverser son fluide au secret des baïnes,Quand les grands sarcomères guettent l’adénosine.