Comme des nœuds de Rya dans le vent
Les mémoires d’une gare délaisséeSe déploient sur un fond gris chiné,Vers la ville gagnée de trichromie,De visions séculaires et de vie.
Des trajets disparus loin des quaisSe répandent sur l’île de juillet,Qui observait nos cœurs en rendez-vous,Quand les rails brisaient l’espace entre nous.J’aime les images qui me reviennentLa nuitQuand ton visage pixéliséSourit.Et les itinéraires volatilesS’évaporent sur la cité des fils,Ses ruelles et sa nef des tentures,Ses oiseaux de grandes envergures,Comme des nœuds de Rya dans le ventQui s’envolent desserrés par le temps.J’aime les images qui me reviennentLa nuitQuand ton visage pixéliséSourit.Des reflets de voyages quittent leurs vitresEt s’enfuient vers la ruine du Chapitre,Puis rallient une tour à l’horloge en fuiteAu-delà de dix-huit heures quarante-huit,Comme des nœuds de Rya dans le ventQui s’envolent desserrés par le temps.J’aime les images qui me reviennentLa nuitQuand ton visage pixéliséSourit.